Intro  Succès  Festivals

Dr Prisonner

de Hwang In-Hyeok

L'Histoire -

2019 Justice Médecine Comédie

Encore une injustice !...et des drames impunis, le désir de vengeance grandit. L'histoire en elle-même est amusante, les grands de ce monde ont chuté si bas qu'ils sont en prison, et il en reste encore de plus dangereux à l'extérieur. Ce sont ceux-là qu'il faut abattre et la chose n'est pas aisée. Le premier épisode débute avec un fils d'un conglomérat hospitalier qui est en proie à des crises de violences alors qu'il conduit. L'accident est inévitable, il provoque deux morts.
La soeur du conducteur est égratignée, il la conduit dans ce qui devrait être son futur hôpital et fait une scène au chirurgien en place - joué par Nam Gung-Min - qui est avec toute son équipe médicale de tenter de sauver le couple qui n'est pas encore décédé à ce moment-là. Il refuse d'abandonner son urgence au profit du fils du président. C'est la rencontre entre deux personnalités que tout oppose. Ce refus lui coûte cher et il devient accusé à tort d'une erreur médicale. Après avoir lui-même été en prison suite à cette fausse accusation, il recommence à zéro en demandant le poste de chef d'une clinique médicale pénitentiaire sachant qu'il va pouvoir compter sur tout le gratin de la société et qui bénéficie encore de grands pouvoirs à l'extérieur, qui pourra l'aider à assouvir sa vengeance et à blanchir son nom.
Un adversaire de taille l'attend, - joué par Kim Byung-Chul, et là s'ensuivent des péripéties toutes aussi extravagantes que les autres.
Se greffe sur cette histoire, une autre histoire... de famille, celle-ci, qui met en scène les conflits et les déséquilbres psychiques de chacun. Le plus touché psychiquement d'entre eux étant Choi Won-Young et ceux qui le connaissent savent que cet acteur sait donner de l'intensité aux personnages qu'il incarne.
닥터 프리즈너 32 Episodes

 

Ce que j'en pense

pour le son
Le réalisateur n'a pas lésiné avec les scènes grotesques. Elles sont hilarantes ! Nam Gung-Min prodigue ses conseils de médecin à certains prisonniers prêts à tout, comme subir des douleurs intenses pour se créer de fausses maladies, pour sortir de prison. J'avoue que j'aime beaucoup Kim Byung-Chul qui, fidèle à lui-même, joue le "psychopathe imparfait" qui pendant tout le drama est dépassé par les événements mais montre aussi qu'il fait tirer son épingle du jeu. Ses raisonnements sont "tordus" mais ça marche... en partie.
On se laisse vite entraîner par la personnalité des personnages, dont le plus fou d'entre eux, le conducteur du début - Park Eun-Seok, se métamorphose lentement mais sûrement en personnage attachant, et dont le plus irréprochable Nam Gung-Min dévoile sa part d'ombre avec une stratégie extrême qui consiste à semer la zizanie dans cet univers pour le moins impitoyable.
En regardant Dr Prisoner avec un peu de distance, on peut en apprendre beaucoup sur les mécaniques et les déséquilibres psychologiques de l'humain.